mercredi 9 septembre 2009

Gueule de bois


Pourquoi, quand on dit qu'on va boire un petit verre, qu'on rentrera pas tard, qu'on conduit, se manifeste toujours UN BLAIREAU (au sens affectueux du terme - oui souvent c'est moi le blaireau) qui excelle dans l'art de prendre les gens par les sentiments
"alleeeez une petite dernière, avant la fin de l'happy hour"
" alleeeez restez dormir sur Nancy, ya de la plaaaace"
Forcément, nous sommes si faibles...JE suis si faible devrais-je dire. Deux petites phrases ont raison de ma pitoyable volonté, et joyeusement, on en recommande une petite, en parlant fort, en fumant clopes sur clopes, en picorant des cacahuetes qui nous donnent encore plus soif, en recommandant, en refumant, en remangeant, en parlant de plus en plus fort, en cassant des verres, en tombant de nos chaises, en titubant, en s'effondrant dans son lit,...STOP.
En verité, STOP, c'est ce que je me dis à chaque fois que je me réveille avec mal de tête, pâteuse, gorge encombrée, cheveux sales, odeur de clope...
STOP, parce que, plus le temps passe, plus je me trouve pitoyable et anti-glamour à boire l'alcool par litres, à fumer les clopes par paquets, et parfois pire.
STOP parce que je grille des neurones à vitesse grand V
STOP parce que mon budget chouille atteint des sommets
STOP, marre de plus se souvenir de ses soirées
STOP parce que la Marie-en-soirée, c'est pas MOI. Et que j'aimerais bien parfois qu'on m'aime pour MOI, pas pour la Marie débridée et décomplexée par l'alcool. Et je voudrais bien être une fille saine, avec un bon foie et des petits poumons tous roses.
Oui mais STOP, c'est facile à dire. Mais comme j'ai encore 3572 soirées prévues, avec 24680 trucs à fêter et 9865433 potes alcooliques...
Au secours. Pitié. Help. Please.

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